Une première bafouille en réponse à un autre post n'ayant eu que peu d'écho, je me permets d'introduire le sujet en tant que tel car ce point mineur en apparence ne l'est peu être pas ?
L'avenir de tout sport passe en effet du moinsen partie, par son aura et son aura par la communication et sa capacité à permettre à ses adeptes de pouvoir prétendre à une juste reconnaissance.
Le problème est vaste mais commence par les prix remis, symboles du succès
Les coupes "jetables" et (trop) nombreuses représentent par exemple un coût non négligeable pour un impact finalement
assez minime.
Trop de petits trophés multipliés dans le louable objectif de récompenser un maximum d'éleveurs méritants, limite leur portée.
La preuve ? Qui n'a jamais entendu sa compagne ou son compagnon "râler" de voir encore un nouveau "truc" sur la cheminée...
Une (unique) super coupe (
en vrai métal, objet de toutes les convoitises...) sur le socle de laquelle chacun des heureux laureats à l'insigne honneur de pouvoir graver son nom avant de remettre l'année suivante son titre et sa belle coupe en jeu, semble sans doute déjà plus motivante pour un coût d'achat amortissable sur 10 ans et plus.
De fait, ce sont tous les grands championnats (Foot, Rugby etc...) qui ont fait ce choix avec un impact médiatique évident.
Il n'y a qu'un champion, mais son aura est telle que l'année suivante tout le monde veut être champion ! Quel moteur !
D'ailleurs les "vieux" comme moi se souviendront sans doute que "jadis", il y a 30 ans, le BCF ne décernait que deux titres de champions nationaux lors du salon de l'agriculture de Paris.
Un champion "mâle" et un champion "femelle" toutes races et coloris confondus avec à la clef justement deux belles coupes que l'on ne conservait qu'un an (et indéfiniment seulement si on la gagnait à deux reprises).
C'était peu mais tout le petit monde des naines retenait le nom des vainqueurs et je puis vous garantir que les "jeunes" dont j'étais, rêvaient...
Bien que "blanchissant" je ne crois aucunement que le modèle passé soit obligatoirement supérieur au présent mais là pour le coup, je le pense.
Est ce un avis isolé ?